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Qui sommes-nous

Gnosis est le mot grec pour la connaissance. Dans le contexte du Gnosticisme, il signifie la connaissance des choses divines, telles que l'origine et la destinée du cosmos et de l'homme. Le nom "Gnostique" était utilisé autrefois pour décrire les nombreuses sectes qui, dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, recherchaient et révéraient la gnose. Jusqu'au milieu du deuxième siècle, la communauté chrétienne comprenait des Gnostiques. Cependant, à partir de la fin du deuxième siècle, une orthodoxie de plus en plus dogmatique et puissante a mené une campagne visant à qualifier le Gnosticisme d'hérésie et à supprimer et détruire toutes ses formes. Dans le cadre de cette attaque, de nombreux Chrétiens Gnostiques ont été tués et les textes Gnostiques ont été détruits. Cependant, la Gnose a persisté sous des formes cachées (comme chez les Cathares, les Templiers et les Rosicruciens), se réaffirmant occasionnellement au cours de l'histoire occidentale.

À la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, un mouvement sérieux était en cours au sein de l'Église Catholique romaine de France pour ramener le Trône Gnostique de Jean dans le monde occidental. Ce mouvement impliquait de nombreux ecclésiastiques, qui étaient des figures Maçonniques et Templières de premier plan. En 1890, Jules Doinel fonda l'Église Gnostique Universelle à Paris et consacra trois évêques qui étaient des dirigeants prestigieux de certains Ordres  déjà actifs en France. Notre Ecclesia est depuis connue sous le nom de L'Église des Initiés.

Au cœur de la Tradition Gnostique se trouve un ministère sacramentel, dont le but est le progrès de l'âme. Les sacrements de l'Église Gnostique sont le baptême de l'eau, le baptême du feu et du vent, la Sainte Eucharistie, les onctions Pneumatiques et les Ordres sacrés.

L'Église Gnostique est réveillée en France depuis février 2022 et accessible à tous les hommes et femmes en fonction de leurs mérites spirituels et intellectuels, sans distinction de race, d'ethnie, de nationalité, de langue ou d'orientation sexuelle. Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette tradition vivante.

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Disposition doctrinale et liturgique de l'Église gnostique

L'Église gnostique s'est transformée tout au long de son histoire dans ses croyances, ses doctrines, ses sacrements, ses initiations et ses liturgies. Sous la direction de son fondateur et premier patriarche, Jules Doinel, l'Église gnostique a principalement mis l'accent sur les expressions valentinienne et cathare du gnosticisme. L'Église a depuis longtemps élargi sa vision pour étudier d'autres formes de gnosticisme ancien, mais conserve une certaine inclination pour le système valentinien, sans accorder trop d'importance au catharisme. Nous apprécions la simplicité de la Fraction du Pain de Jules Doinel et la nature non doctrinale de son credo. Aujourd'hui, l'Église gnostique utilise une structure sacramentelle similaire à celle utilisée sous ses deuxième et troisième patriarches, Léonce Fabre des Essarts et Jean Bricaud : le premier baptême d'eau et le deuxième baptême de feu et de vent, la Sainte Eucharistie, les onctions pneumatiques et les Saints Ordres. Comme des Essarts et Bricaud, nous omettons le rite de confession (Appareilamentum de Doinel). Il y a une continuité entre les époques Doinel, des Essarts et Bricaud de l'Eglise (1894-1948) qui n'existe pas à l'époque de Robert Ambelain (1960-1969) et de la "catholicisation" de l'Eglise gnostique.
 
Nous honorons Ambelain, mais l'Église gnostique ne calque plus ses sacrements et ses ordres sur ceux de l'Église romaine, ne vénère plus les saints catholiques romains et ne promeut plus les positions théologiques et doctrinales dominantes. Aujourd'hui, l'Église est plus étroitement alignée sur les idées et les pratiques de ses fondateurs, qui sont plus particulièrement gnostiques et uniquement les nôtres. À cet égard, l'époque actuelle se caractérise par un retour à l'ésotérisme de l'Église primitive avant la Seconde Guerre mondiale, l'accent étant mis sur les Mystères occidentaux. En dépit de l'époque et du patriarche, certaines caractéristiques persistantes forment une identité centrale que l'Église gnostique conserve aujourd'hui. L'Église a toujours conservé une alliance unique avec les rites et ordres martinistes, maçonniques et rosicruciens, ainsi qu'avec d'autres survivances essentielles de la tradition ésotérique occidentale, et une fonction hiérophanique au sein de ces rites et ordres.
 
Également essentielle à son identité et à sa mission, l'Église a toujours été scientifique. Le catéchisme de Louis-Sophrone Fugairon de 1899 affirme que les fondements de la gnose sont la tradition et la science, et que "la tradition tout entière (antique et chrétienne) et l'observation scientifique des phénomènes se prêtent un mutuel concours dans la recherche et l'exposition de la vérité". Dans un article de 1903, Jean Bricaud définit en partie La gnose moderne comme "une religion chrétienne qui n'est pas en contradiction avec la science". L'Église gnostique cherche à intégrer la science dans sa compréhension du kosmos, de la nature et de l'âme, et à apporter la lumière de la gnose à l'exploration des sciences.
 
Tau Apollonius
Primat d'Amérique du Nord
L'Église Gnostique (Catholique) Apostolique

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