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Photo du rédacteurEglise Gnostique Apostolique

Épiphanie



Giotto, Eglise de l'Arena de Padoue, 1303-1306


La plus ancienne référence à l'Épiphanie en tant que fête chrétienne remonte à 361 de notre ère, en référence à une double fête du baptême et de la naissance (Ammien Marcellin, XXI, ii). Plus tard, l'Épiphanie a fini par inclure les différents événements de la naissance au baptême de Jésus, et par mettre l'accent sur la visite des mages. Il existe des preuves écrites, aux alentours de l'an 200 de notre ère, que les disciples du gnostique Basilide célébraient le baptême à cette époque, les 6 et 10 janvier.

"Lorsque le Christ apparut parmi les Eons de Lumière, et que le chaos fut dispersé et parfaitement pacifié, tous les fils et filles de la sagesse chantèrent avec une grande joie des hymnes au Père, dans un intense plaisir. Avec une seule volonté et un seul but, toute la Plénitude des Eons - le Christ et l'Esprit - fut satisfaite et le Père imposa son sceau à tous. Et c'est là la beauté la plus parfaite et l'Étoile du Plérôme, un fruit parfait, Jésus qui fut aussi nommé Sauveur et Christ et Verbe et Tout, parce qu'il est de tout." (Extrait des Ecrits des Pères Gnostiques)

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1 kommentar


mmleblog
29. dec. 2023

Remarquez qu'il y a deux rois mages et une reine mage, et non trois rois mages. C'est une constante sur les fresques du début du 14e siècle, particulièrement chez Lorenzo Monaco :


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cb/Don_Lorenzo_Monaco_002.2.jpg


Ensuite cette reine blanche sera petit à petit remplacée/effacée par un roi noir : Balthazar, celui qui porte la myrrhe. La myrrhe...


L'Epi-phanie portait ce nom car c'est à partir de ce jour-là que le retour de la lumière (du 21 décembre) redevenait vraiment "visible", avec les jours qui rallongeaient.

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